Ce que nous croyons, ce que nous bâtissons

Nous avons lancé cette aventure avec une conviction simple : que tout ce que nous faisons parle vrai. Dans un monde où l’image prend souvent le pas sur l’essence, nous avons voulu bâtir une entreprise à notre image, fidèle à notre foi. Car Dieu n’aime pas les faux-semblants. Alors, du choix de la structure juridique jusqu’au moindre détail de nos produits, tout a été pensé pour refléter ce que nous croyons, et surtout qui nous sommes.

Mais cette exigence d’authenticité ne s’arrête pas à ce qui se voit. Elle touche au cœur même de notre raison d’être. Car cette aventure, nous l’avons pensée pour des foyers tout entiers — des tout-petits jusqu’aux adultes en quête de profondeur. Chaque aspect de notre travail est conçu pour bénir une dimension du foyer, et fortifier, par ricochet, le corps du Christ.

Le travail de nos mains : un acte sacré

Nous croyons que le travail manuel a une valeur spirituelle. Dieu lui-même a « posé les fondements de la terre de sa main » (Ésaïe 48:13), Jésus était charpentier, et Paul rappelait avec insistance l’importance de travailler de ses mains. Ce n’est pas un détail. Nos mains sont des instruments de bénédiction, capables de créer du beau, du bon, du durable.

Ce choix du fait main est aussi une forme de résistance. Dans une époque marquée par la surconsommation et le gaspillage, nous voulons réapprendre à aimer les objets, à leur donner du sens, à les garder. Acheter devient alors un acte réfléchi, non plus impulsif. Et si un simple mouchoir touché par un apôtre pouvait guérir (Actes 19:12), pourquoi nos créations, façonnées avec soin et prière, n’auraient-elles pas aussi une portée spirituelle, en particulier pour les tout-petits auxquels nous pensons en priorité ?

De nos mains à notre assiette : une réforme intérieure

Nos mains sont appelées à bénir — dans le vêtement comme dans la nourriture, ces deux essentiels soulignés par la Bible (1 Timothée 6:8).

Aujourd’hui, la santé est à la mode, les régimes fleurissent, mais trop souvent la foi reste absente de l’assiette. Pourtant, notre marche spirituelle ne peut ignorer ce que nous mettons dans notre corps. Reconsidérer son alimentation, c’est aussi purifier son cœur. L’un ne peut progresser sans l’autre.

Ce choix n’est pas seulement personnel. Il engage la famille, il éduque, il laisse une empreinte. Un enfant qui apprend à bénir et choisir ce qu’il mange, reçoit bien plus qu’un repas : il reçoit une manière de vivre devant Dieu.

Édifier ceux qui veulent aller plus loin

Puisque nous parlons de croissance, il faut aborder cette question cruciale : que faire lorsque l’on a faim de plus — non plus pour le corps, mais pour l’âme ?

Trop souvent, nous entendons : « on ne progresse plus dans mon église ». Et pourtant, la croissance spirituelle est bien là, discrète, patiente. On entend l’arbre qui tombe, pas la forêt qui pousse. Cela dit, certaines personnes avancent plus vite. Elles ne rejettent pas l’église, mais ont besoin d’un accompagnement plus ciblé. C’est souvent le cas des adolescents en pleine construction, qui ont soif d’authenticité et de repères clairs, dans un langage qui leur parle.

C’est pour elles, et pour tous ceux qui veulent aller plus loin, que nous avons conçu nos ressources. Non pour remplacer l’église, mais pour l’épauler. Offrir des outils concrets, réfléchis, enracinés bibliquement, qui aident à discerner, à bâtir, à aller plus loin avec Dieu, en autonomie mais jamais en isolement.

Et l’argent dans tout cela ?

À ce stade, que penser du prix de nos produits ?

Il est temps de déconstruire une idée fausse : Dieu n’est pas contre l’argent. Il est contre l’idolâtrie, contre l’injustice, mais pas contre l’abondance. Tant que nous restons fidèles, nous pouvons entreprendre, gagner, investir – si notre but reste clair : chercher d’abord le Royaume (Matthieu 6:33). Dans ce cas, notre réussite ne se mesure pas à notre chiffre d’affaires, mais à l’impact spirituel que nous laissons derrière nous.

Nos tarifs ne sont donc pas une fin en soi. Ils sont un levier, une invitation à la réflexion : suis-je prêt à investir dans ma croissance spirituelle ? Nous refusons que nos ventes soient stériles. Pas de produits qui dorment. Pas de semence sans fruits. C’est pourquoi nous affirmons : garanti édifié ou remboursé.

Notre rôle : une aide, pas un substitut

Nous le disons sans ambiguïté : nous ne sommes pas une église.
Nous sommes à l’Église ce que des cours privés sont à l’école publique : un accompagnement adapté à la maturité spirituelle de chacun.
Nous ne remplaçons pas la communauté, nous accompagnons sa croissance. Nous sommes là pour ceux qui désirent aller plus loin, sans jamais se détacher du corps. Notre but : former des hommes et des femmes affermis, enracinés dans la foi, disponibles pour Dieu et utiles à leur communauté.

Alors si vous connaissez un foyer qui aspire à grandir spirituellement — que ce soit pour éveiller la foi d’un nourrisson, affermir celle d’un ado ou renouveler l’élan des parents — partagez-lui notre adresse. Car notre prière est simple : contribuer, humblement mais résolument, à former des familles enracinées dans la foi, prêtes pour la moisson, affermies pour le retour du Christ.