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Être un fidèle en Christ : l’importance d'une nouvelle tenue

Être un fidèle en Christ : l’importance d'une nouvelle tenue

Mercredi, Septembre 24, 2025 Cheminer avec Jésus La voie sainte

« Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! » — Psaume 32:1

Ce qu’il faut retenir

Être un fidèle en Christ, c’est avancer avec enthousiasme malgré le manque d’expérience, en s’appuyant non sur ses propres forces, mais sur l’identité que nous avons en Christ. La véritable fidélité se manifeste dans la liberté et la confiance que procure ce vêtement spirituel, permettant de marcher avec assurance, d’influencer positivement ceux qui nous entourent et de progresser concrètement sur le chemin de la vie spirituelle.

Vivre sa fidélité en Christ

Tout chrétien est en marche, mais encore faut-il savoir où il en est. Certains débutent avec un feu brûlant mais sans expérience, d’autres avancent dans l’obéissance patiente, d’autres enfin portent le poids de l’expérience et transmettent. Trois profils jalonnent ce chemin : le fidèle, le disciple et le maître.

On peut représenter ce parcours par une courbe semblable à l’effet Dunning-Kruger, mais appliquée à la vie spirituelle.

Tracé de la courbe de l'effet Dunning-Kruger appliquée à la vie spirituelle.

Au commencement, il y a la montagne de la grâce : une compréhension encore faible, mais un élan immense, une assurance naïve mais belle. Puis vient la vallée de l’humiliation, ce passage amer où l’on découvre que l’ardeur seule ne suffit pas et où la désillusion peut nous engloutir. Ceux qui persévèrent commencent la montée de l’obéissance : un chemin plus étroit, mais solide, où l’Esprit apprend à discerner et à écouter. Enfin s’ouvre l’horizon de la maturité : là, l’expérience n’est plus pour soi, mais pour être transmise aux autres.

Identification des positions des profils sur la courbe Dunning-Kruger
  • Le fidèle vit sur la montagne de la grâce.
  • Le disciple traverse la vallée et s’engage sur le sentier de l’obéissance.
  • Le maître, lui, contemple l’horizon et transmet ce qu’il a reçu.

Aujourd’hui, arrêtons-nous sur le fidèle. Qui est-il ? Quels sont ses dangers ? Pour répondre, laissez-moi vous raconter une histoire.

L’histoire d’Ismaël

Un petit garçon dans un champ

Ismaël avait 7 ans : curieux et plein de vie. Le jour du mariage de son oncle, il reçut un beau costume tout neuf. Ses parents le prévinrent :
— « Attention Ismaël, ne salis pas tes habits ! Il n’y a pas de rechange. Ce soir, tu dois être présentable pour la photo. »

Ismaël voulait tellement plaire à son oncle. Alors il se promit d’être sage : pas de ballon, pas de cache-cache, pas de gâteaux au chocolat. Il ressentait une grande frustration de devoir renoncer à tous ces plaisirs... Mais malgré tous ses efforts, un adulte le bouscula et renversa son verre sur lui. La tache était là, énorme. Ismaël éclata en sanglots :
— « Ce n’est pas juste ! Même quand je fais attention, je me salis quand même ! »

Alors son oncle arriva. Dans une pièce à part, il sortit une tenue identique à la sienne, mais en petit. Quand Ismaël l’enfila, son cœur bondit :
— « On dirait que je suis comme Tonton ! »

Quand il revint dans la salle, tous s’exclamèrent :
— « Regardez, c’est le petit marié ! »

Et la photo de ce soir-là fut la plus belle : deux habits identiques, deux sourires, un grand et un petit.

Depuis ce jour, chaque fois qu’il pensait à ce costume, Ismaël se souvenait :
— « Parfois, être sage… ça rend heureux. »

Pour donner tout son sens au texte, répondez à la question suivante : qu'est-ce qui a permis à Ismaël de se présenter dignement à la photo ?

Le fidèle et sa tenue

Comme Ismaël, le fidèle déborde d’enthousiasme, mais son manque d’expérience l’expose aux taches. Ses maladresses irritent souvent ceux qui se croient aguerris, et qui oublient leurs propres débuts. Leur réflexe est de punir. Mais menacer le fidèle ne sert à rien, car il n’est pas mû par la peur. Ce qui le pousse à avancer, c’est le désir de plaire. Ce qu’il doit chercher, ce n’est pas d’abord d’éviter le mal, mais de goûter la joie du bien. Voilà pourquoi nous ne devons pas chercher à mettre sur le fidèle un joug qu’il ne pourra supporter (Actes 15:10).

Le fidèle doit comprendre qu’il est revêtu du Christ. Ce n’est pas sa vigilance, en elle-même, qui le garde pur, mais son identité. Et cette identité change tout. Quand il se sait habillé du Christ, il peut marcher avec assurance, relever la tête, se tenir avec joie. Et cette joie, cette assurance nouvelle, l’empêche de s’ennuyer et le préserve même des pièges. Car celui qui est rempli de Christ se fait positivement remarquer.

Mais voici le danger : beaucoup restent « fidèles » à la manière d’Ismaël avant le nouveau costume. Extérieurement sages, propres en apparence, mais intérieurs frustrés, étouffés. Ils ne vivent pas, ils subissent. Leur piété est une prison, leur fidélité une contrainte. Ils ne goûtent pas la liberté des enfants de Dieu. Tant qu’ils se contentent d’éviter les taches au lieu de revêtir le Christ, ils se condamnent à la déception.

La marche chrétienne n’est pas une marche à reculons, obsédée par le péché qu’il faudrait fuir. Non ! C’est un pas en avant, conduit par l’Esprit. Paul le dit : « La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair. » (Galates 5:17) Le chrétien ne perd pas son temps à regarder derrière lui la chair qu’il laisse. Il fixe son regard sur l’Esprit, et avance.

Conclusion

Le fidèle est fragile, mais il n’est pas condamné. Son enthousiasme peut devenir fécond s’il apprend à regarder au Christ plutôt qu’à ses propres efforts. Le danger n’est pas de trébucher, mais de rester enfermé dans une fidélité superficielle, frustrée, qui ne vit pas.

Alors, posez-vous franchement la question : votre fidélité est-elle une prison ou une joie ?

Ne vous contentez pas d’une fidélité d’apparence. Revêtez Christ. Marchez. Avancez.

Mettre en pratique

Si cette parole vous a troublé, ne vous contentez pas de fermer la page et d’oublier. La fidélité exige une réponse. Le Seigneur ne cherche pas des lecteurs, mais des marcheurs. Voilà pourquoi nous avons préparé des outils : pour que cette vérité ne reste pas un beau discours, mais qu’elle devienne votre vie.

C’est pour cela que nous avons préparé des outils concrets.

Parce qu’après avoir entendu l’appel, vient le moment de la réponse.

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