La Maison Nolison - Le Blog

Des pensées qui ne coûtent rien, mais qui racontent tout.
La vie spirituelle – Grandir vers une maturité authentique

La vie spirituelle – Grandir vers une maturité authentique

Mardi, Août 5, 2025 Cheminer avec Jésus

Comment dépasser l’étiquette d’hypocrisie et vivre comme un disciple véritable ?

Ce qu’il faut retenir

La vie spirituelle ne se résume pas à fréquenter une église ou à croire en Dieu. Elle est un chemin de transformation guidé par le Saint-Esprit, qui vise à faire de nous des disciples crédibles, capables de vivre, transmettre et incarner la vérité de l’Évangile. Ce chemin demande une foi vivante et une volonté de grandir vers la maturité spirituelle – pas pour être parfait, mais pour glorifier Dieu par une vie alignée sur son Royaume.

Pourquoi tant de chrétiens déçoivent ?

Il y a quelques jours, je suis tombé sur un fil de discussion où des personnes exprimaient leur déception vis-à-vis des chrétiens. L’accusation était claire : une hypocrisie entre ce qu’ils disent et ce qu’ils vivent. Un commentaire m’a frappé : « L’Église n’est pas une salle de gym pour devenir spirituellement fort, mais un lieu où des drogués viennent prendre leur dose. » Derrière cette formule brutale, une vérité : l’Église est un hôpital. Nous y venons parce que nous sommes malades, blessés, pécheurs. Mais une question se pose : sommes-nous appelés à y rester à vie en soins intensifs ?

Dieu n’a pas prévu une foi de survie. Il a promis une vie abondante. Et si cela nous semble hors de portée, Jésus nous rassure : « À Dieu, tout est possible. »

Le standard divin : élevé, mais accessible

La Bible ne baisse jamais le niveau. Le standard, c’est Christ. Un homme aux mains innocentes et au cœur pur (Psaume 24), marchant dans la justice (Ésaïe 33). Ce niveau est humainement inaccessible. Et c’est bien pour cela qu’il est notre Sauveur.

Mais ce modèle n’est pas réservé à l’admiration. Dieu appelle son peuple à être saint comme lui est saint. Et la Bible ne manque pas d’hommes et de femmes qui, bien que faillibles, ont vécu à contre-courant de leur génération. Leur exemple n'est pas une exception décorative, mais un appel : marche dans leurs traces.

Alors, pourquoi peinons-nous tant à leur ressembler ? Le problème n’est pas le standard, mais notre source. Ce n’est pas de motivation que nous manquons, mais de puissance.

Une puissance pour marcher autrement

L’Ancien Testament le montre : la connaissance, la pression, ou même l’environnement religieux ne suffisent pas. David fut le seul à défier Goliath. Et parmi les exilés à Babylone, seuls quatre jeunes ont choisi de se démarquer.

Même les disciples, qui ont vécu aux côtés de Jésus, n’étaient pas prêts. Jusqu’à la fin, ils se disputaient pour savoir qui serait le plus grand. Il leur manquait quelque chose. Ce que Jésus leur a promis avant de les envoyer : une puissance. Le Saint-Esprit. Non une force abstraite, mais l’esprit même de Dieu. Il console, éclaire, purifie, équipe. Il ne change pas les circonstances : il change l’homme. Et c’est ce qui a fait des héros bibliques des hommes « parmi mille » (Ecclésiaste 7:28).

Mais aujourd’hui, bien qu’on parle du Saint-Esprit, vivre selon l’Esprit reste une réalité trop rare.

Qu’est-ce qu’un homme spirituel ?

Paul l’explique clairement : on peut croire, être baptisé, fréquenter l’église… et rester charnel. Tant qu’il y a jalousie, orgueil, compétition, disputes, nous ne sommes pas spirituels (1 Corinthiens 3:1-3).

Un homme spirituel se distingue d’abord par ce qu’il a laissé mourir : les querelles, l’ego, la duplicité. Ensuite, par ce qu’il fait vivre : la paix, l’amour vrai, la persévérance, la maîtrise de soi. C’est quelqu’un dont la relation avec les autres témoigne de la transformation intérieure. Même son foyer devient un terrain d’observation (1 Pierre 3:7 ; 1 Timothée 3:4).

Mais l’homme spirituel se distingue aussi par son activité : « Tout ce qu’il fait lui réussit » (Psaume 1:3). Il n’est pas hyperactif, mais efficace. Il ne s’agite pas, il avance avec assurance. Il ne perd pas de temps à succomber à la tentation ; il a du temps pour bâtir, réfléchir, transmettre.

Enfin, ses pas sont alignés avec le royaume à venir. Il ne vit pas pour le présent, mais pour ce qui vient. Et sa vie en devient une source d'inspiration, de respect – parfois même de crainte. Il ne plaît pas à tout le monde, mais personne ne peut dire qu’il est hypocrite.

Il ne parle pas seulement de Dieu. Il parle pour Dieu. Sa parole pèse, car sa vie témoigne. Il juge sans condamner. Il agit avec autorité, mais sans fierté.

Un chemin spirituel

Devenir un homme ou une femme spirituel·le ne se fait pas en un jour. C’est un chemin, incarné par Jésus lui-même. Ce chemin commence réellement au baptême, mais ne s’arrête pas là. Il a pour but de nous façonner, non en chrétiens parfaits, mais en disciples crédibles : capables de vivre ce qu’ils annoncent, et de transmettre ce qu’ils expérimentent, non simplement ce qu’ils ont appris.

Ce chemin conduit à une vie alignée sur le Royaume à venir — une vie intègre, stable, féconde.

Mais ce parcours ne suit pas le rythme d’un programme d’église. Il se vit à l’écoute du Saint-Esprit. Il ne s’agit pas d’accumuler des savoirs ni de multiplier les activités, mais de grandir, un pas après l’autre, jusqu’à devenir une source de vie pour les autres.

Un pas après l’autre, vers la stature spirituelle

Devant un tel appel, comme les disciples, on se sent souvent découragés. « Seigneur, augmente notre foi. » Mais Jésus ne parle jamais de quantité. Il parle de qualité. Une foi vivante, qui agit, qui obéit. Cette foi-là se travaille. Par Dieu, mais aussi par nous.

Comment ?

  • Par l’enseignement biblique (2 Timothée 3:16)
  • Par l’introspection, avec l’aide du Saint-Esprit (Hébreux 4:12)
  • Par l’exercice, à travers les erreurs, les échecs, les reprises… jusqu’à développer un discernement affiné (Hébreux 5:14)

Ce chemin mène à un résultat très clair : une stature nouvelle. Une maturité qui permet de transmettre, d’enseigner, d’influencer sans manipuler. Un disciple devenu maître, non pour être glorifié, mais pour glorifier Dieu.

Mais pour atteindre cette maturité, encore faut-il choisir d’avancer. Car si le chemin est tracé, il ne s’impose pas.

Le vouloir et le faire : décider d’avancer

Dieu donne le vouloir et le faire (Philippiens 2:13), mais Il ne force personne. Nous pouvons coopérer ou résister. Voilà pourquoi nous devons nous poser trois questions, régulièrement :

  • Mon intention : Pourquoi je marche ?
  • Mon attitude : Comment est-ce que j’avance ?
  • Mon attention : Suis-je encore sur le bon chemin ?

Si la paix du Christ, le désir de vaincre le péché et une ambition sainte sont présents, alors nous permettrons à Dieu de continuer son œuvre en nous.

Une proposition concrète

Si vous ressentez cet appel à sortir d’une foi passive pour entrer dans une vie guidée par l’Esprit, à grandir vers une stature spirituelle plus juste, plus profonde, je vous propose un accompagnement tiré de l’expérience que le Seigneur m’a fait vivre :
« La Voie Sainte – en action et en vérité. »

Une formation de 6 mois pour apprendre à marcher avec Dieu, pas à pas, dans la puissance de l’Esprit. Pour devenir pleinement ce à quoi vous êtes appelés.

Pas de commentaire encore

Et si on vous écrivait de temps en temps ?

📩 Recevez nos pensées dans votre boîte mail. Des articles simples, pour éclairer le sens de ce que nous proposons 🧡. Pas de spam, promis. Juste un rendez-vous authentique, de temps en temps. 😊

Recherche